La barbe mériterait-elle d’être décryptée ? Cette affirmation semble être saugrenue, même pour les nombreux décrypteurs corporels en herbe que nous sommes, si ce n’est que la situation sanitaire mondiale nous a mis en exergue un personnage peu singulier à savoir, le professeur Didier Raoult.
Les chaines d’informations françaises (LCI, CNEWS, BFMTV) en ont même fait pendant 3 mois leur sujet favori. Le professeur Didier Raoult à la fois mystérieux, entêté, hautain, calme et énervé, nous a habitué à de nombreuses occurrences corporelles, notamment en jouant avec ses poils de barbe. Dès lors, il était quasiment impossible d’empêcher tous les passionnés de langage corporel de s’intéresser de près aux items synergologiques dispensés par notre très connu et reconnu professeur.
D’Apolline de Malherbe à Ruth Elkrief, de nombreux journalistes ont réussi à provoquer chez cet homme un jeu intéressant de liens entre barbe et mains, entre poils et doigts, de différentes manières, dans différents sens en liant les cheveux à ce ballet incessant de gestes plus énigmatiques les uns que les autres.
L’intérêt de cette étude pourrait être limité si elle ne s’était attelée qu’à observer ce personnage haut en couleurs, partant d’un principe que sa barbe ou ses cheveux mal coupés était en grande partie responsables de ce cirque gestuel. En effet, en observant ce personnage dans le passé, il est aisé de voir que son absence de barbe rendait cette ritournelle gestuelle absente des écrans de télévision comme nous le montraient France 3 ou Public Sénat en 2010 soit 10 ans avant.
Fidèle à ses chemises, Didier Raoult avait une barbe absente, peu d’auto-contacts avec son visage et s’exprimait beaucoup avec ses mains dans l’espace et notamment en ENDO, dès que le débat le passionnait et faisait monter ses émotions de manière négative.
Pourtant, une vidéo du 05 Octobre 2013 va attirer mon attention. Dans cette séquence, Didier Raoult a les cheveux longs, ne possède PAS (ou plus car rasée) de barbe et va nous montrer un professeur Didier Raoult ayant les mêmes ritournelles gestuelles que SI il avait sa barbe (Vidéo 25 item a). En 2020, après la sortie de l’étude controversée du « Lancet », à la question du journaliste radio « Pour le COVID 19, on ne pourra plus utiliser de l’hydroxichloroquine ? », une seule réaction se fera sentir différente des autres : la manipulation de sa barbe suivie d’une belle R0BL0.
Dès lors, ces observations étant faites, une question va se poser au jeune étudiant :
« La barbe peut-elle apporter des horizons de sens en matière de synergologie ? »
Une observation de différentes vidéos nous amènera naturellement à explorer ce champ lexical corporel visible chez différentes personnes ayant eu, n’ayant pas ou ayant de la barbe. Ce champ lexical va s’exprimer de différentes manières et les résultats de notre étude peuvent être prometteurs et faire avancer cette discipline car quoi qu’il en soit, le bas du visage est annonciateur de multiple surprises
Les résultats obtenus ont permis de constater les choses suivantes :
Analyser la Barbe c’est tenir compte :
Les sujets peuvent être émetteurs bruyants ou silencieux, je n’ai pas constaté de différences dans l’approche. Ils sont aussi intéressants et réactifs l’un que l’autre.
La difficulté réside principalement dans de multiples mouvements faits sur la barbe. La question fut donc la suivante :
En cas d’items multiples (ASSATES) quel mouvement faut-il prendre en compte ?
La réponse, bien que pas si claire et limpide, semble résider dans un ensemble d’items à prendre en compte (notamment les R0Y_DIR), la zone de fin du mouvement, et le sens global (vers le bas, en avant ou vers le haut). De manière générale il existe quand même une zone où l’auto-contact sera plus long ou plus important.
Les types d’auto-contacts, eux, nous renseignent déjà bien sur l’horizon de sens à donner aux réactions que nous remarquons.
Dans la vidéo 15, nous pouvons observer un geste ample qui commence sur le haut des deux joues et va se terminer sur le menton en AOC. Le menton indiquant dans notre étude « je suis flatté », notre interprétation serait faussée.
La réalité est qu’il passe plus de temps sur les deux joues et termine vers le bas pour évacuer en effectuant un ASI.
Cette personne est donc gênée et mal à l’aise par les propos entendus. Cette personne ne porte pas de barbe mais reste intéressante pour l’analyse à venir.
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